Le savez vous?

Tout le monde sait que, en Afrique de l'Ouest, les maladies infectieuses comme le Paludisme, la Tuberculose ou le SIDA sont des problèmes de santé publique. Les politiques de santé des autorités locales, soutenues par les grandes ONG et l'organisation mondiale de la santé,  ont permis, indéniablement, une amélioration de la situation même si beaucoup de choses restent à faire.

Par contre, des maladies à priori "occidentales" ont depuis quelques années fait leur apparition dans ces pays et leur croissance est fulgurante. Par exemple,  selon les études épidémiologiques, 50% des Sénégalais de plus de 50 ans sont hypertendus (pour 35 % en France) et seulement 5% sont correctement traités (pour 60% en France). Le problème est le même pour le diabète.

Du coup,  la mortalité due à ces maladies "occidentales" dans la population adulte est maintenant plus importante que celle liée aux maladies infectieuses. De la même façon,  la grande majorité des handicaps acquis de l'adulte comme les hémiplégies, très fréquentes,  et les cécités sont secondaires à ces maladies chroniques.

Comment améliorer la situation ?

La forte progression de ces maladies est due, en grande partie, à l'adoption d'un mode de vie occidental tant au niveau de la sédentarité qu'au niveau alimentaire : la consommation  de sel et de boissons sucrées est trop importante. L' éducation de la population est indispensable.

Clairement, le principal obstacle au diagnostic est l'accès aux médecins... trop peu nombreux ou trop onéreux pour les populations défavorisées. De plus, l'accès aux médecins spécialistes est quasiment impossibles pour ces populations défavorisées.

Une fois le diagnostic posé, les problèmes de l'accès aux médicaments (principalement pour des raisons économiques), de la gestion complexe des complications, en particulier des accidents vasculaires cérébraux et de la continuité des soins se posent.

Quel est notre stratégie?

Le but est de prendre en charge, en collaboration avec les autorités de santé locales,  la population d'un district de santé au Sénégal.

Il s'agira de :

• Diminuer le nombre de nouveaux cas par des campagnes de prévention et d'éducation de la population.
• Détecter les malades par des campagnes de dépistage dans la population.
• Prendre en charge médicalement les patients en médecine générale et en médecine spécialisée.
• Fournir les médicaments nécessaires.
• Gérer les complications éventuelles.
• Former les personnels paramédicaux des centres de santé.
• Equiper les centres de santé en matériels adaptés.

Au fur et à mesure de l'augmentation des moyens de l'association, son action sera élargie à d'autres districts de santé.